L’Autorité monétaire palestinienne a émis de nouveaux avertissements sur les risques pouvant résulter de l’accumulation de shekels israéliens dans les banques palestiniennes, indiquant que le refus persistant d’Israël de recevoir ces shekels accumulés pourrait avoir de graves répercussions sur l’économie palestinienne.
Détails du problème :
- Accumulation du shekel : L’accumulation du shekel indique la présence d’une masse monétaire de la monnaie israélienne qui dépasse la capacité des marchés palestiniens à l’absorber, ce qui oblige la Banque d’Israël à intervenir pour absorber cette masse monétaire.
- Chiffres : Les données de l’Autorité monétaire palestinienne indiquent que les montants accumulés de shekels dépassent chaque année 18 milliards de shekels (environ 5 milliards de dollars) et ont augmenté ces dernières années pour dépasser 22 milliards de shekels (environ 6 milliards de dollars).
- Coordination précédente : Avant l’escalade de la crise, l’Autorité monétaire et les banques israéliennes se coordonnaient pour transférer les shekels excédentaires à un rythme trimestriel d’environ 4 milliards de shekels.
Raisons du surpeuplement :
- Paiements commerciaux : mouvements financiers entre les parties palestinienne et israélienne.
- Salaires du travail : Paiement des salaires des travailleurs palestiniens en Israël en shekels.
- Achats : achats palestiniens internes sur les marchés de Cisjordanie.
- Transferts : transfert de fonds en shekel à travers la frontière entre la Cisjordanie et Israël.
Effets de la crise :
- Stockage : à mesure que la masse monétaire augmente, les banques ont du mal à absorber les dépôts en shekels, ce qui conduit à une accumulation de devises dans les coffres des banques. Dans certains cas, les banques ont été obligées de stocker les devises dans des sacs poubelles parce que les coffres-forts étaient pleins.
- Shekel dormant : fait référence à la monnaie dans laquelle les banques ne peuvent pas investir en raison de son accumulation, ce qui entraîne pour les banques des frais d’assurance, de stockage et de transport.
- Coûts : Le processus de stockage des shekels inactifs augmente les coûts opérationnels des banques, car elles supportent les coûts d’assurance de la monnaie et les coûts de transport si la crise du surstock est résolue.
Statut actuel :
- Banques concernées : 13 banques opèrent sur le marché palestinien, dont 7 banques locales et 6 étrangères (5 banques jordaniennes et 1 banque égyptienne).
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