Réactivation des avoirs confisqués :
L’Algérie a récemment commencé à régler les dossiers des biens immobiliers et mobiliers confisqués suite à des décisions judiciaires définitives, qui ont été récupérés dans des affaires de corruption. Cela comprend une soixantaine d’unités immobilières et mobilières, qui seront transférées aux principales institutions économiques publiques d’Algérie pour réexploitation. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour lutter contre la corruption et améliorer les performances économiques.
Zones bénéficiaires :
- Secteur du tourisme :
- Projets hôteliers et touristiques : Plusieurs projets hôteliers et touristiques à Alger, Tizi Ouzou et Ouargla ont été réintégrés dans les institutions locales de gestion du tourisme. Cela comprend des hôtels de différentes classifications et des projets touristiques, y compris des bungalows dans des zones touristiques.
- Redémarrage : Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouch, a été chargé de prendre les mesures nécessaires au redémarrage de ces unités hôtelières.
- Secteur industriel :
- Usines : L’Algérie a récupéré 23 usines du secteur industriel et leurs actifs ont été transférés à des entreprises publiques affiliées à l’industrie et au secteur de production pharmaceutique.
- Opportunités d’emploi : Ces usines devraient contribuer à la création de nouvelles opportunités d’emploi, ce qui contribuera à stabiliser les travailleurs menacés de licenciement.
- Secteur agricole :
- Institutions agricoles : 3 entreprises agricoles, dont des entreprises produisant de la viande blanche, du fromage et de l’huile d’olive, ont été transférées aux services fonciers de l’État pour exploitation. Ces entreprises contribueront à valoriser la production locale et à réduire la dépendance aux importations.
Impact économique :
- Création d’emplois : Comme l’a souligné l’économiste Abu Bakr Salami, le redémarrage de ces unités offrira de nouvelles opportunités d’emploi, ce qui contribuera à réduire le chômage et à améliorer les conditions de vie des travailleurs.
- Contribution à l’économie nationale : Salami a confirmé que la valeur des actifs récupérés dépasse les centaines de milliards de dinars, et que leur exploitation à nouveau contribuera à augmenter le produit intérieur brut et à renforcer le trésor public à travers les recettes fiscales.
- Revitalisation des secteurs économiques : L’économiste Houari Tigresi espérait que les unités récupérées contribueraient à la revitalisation des secteurs du tourisme, de l’industrie, de l’immobilier et de l’agriculture, ce qui renforcerait l’économie nationale et renforcerait l’indépendance économique en réduisant les importations et en augmentant les exportations.
Défis et perspectives :
- Maximisation des bénéfices : Pour tirer le maximum de bénéfices de ces actifs, ils doivent être gérés de manière efficace et conformément aux stratégies économiques nationales. Le gouvernement doit également veiller à ce que ces actifs soient utilisés pour promouvoir l’innovation et accroître la productivité.
- Renforcement de la confiance : Le processus de récupération des fonds volés peut contribuer à renforcer la confiance entre les citoyens et l’État si les ressources récupérées sont exploitées proportionnellement aux capacités et ressources disponibles.
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