Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné lundi que le Comité des investissements dans sa version précédente et le Comité national des investissements actuel ont réalisé des résultats sans précédent, se traduisant par la conclusion de 12 sessions au cours desquelles 199 projets de conventions et d’avenants ont été approuvés, pour une valeur totale dépassant 241 milliards de dirhams, avec pour ambition de créer près de 140 000 emplois directs et indirects.
M. Akhannouch a expliqué, en répondant à une question centrale lors d’une session de reddition de comptes à la Chambre des représentants sur le thème “stimuler l’investissement et la dynamique de l’emploi”, que cinq de ces sessions ont eu lieu dans le cadre du Comité national des investissements découlant de la Charte de l’investissement nouvellement adoptée, soulignant qu’elles ont permis l’approbation de 115 projets, pour une valeur totale de 173 milliards de dirhams, permettant de créer plus de 96 000 emplois directs et indirects.
Il a confirmé que la nouvelle Charte de l’investissement était accompagnée d’un ensemble de mesures intégrées, donnant au secteur privé l’impulsion sur le terrain attendue, avec des effets immédiats sur la dynamique de l’emploi, donnant une nouvelle impulsion à l’entreprise marocaine, soulignant que le capital national couvre 69 % du volume d’investissement des accords approuvés lors des cinq dernières réunions.
Le Premier ministre a ajouté que la répartition sectorielle des projets d’investissement approuvés met en évidence une diversité notable dans les domaines ciblés, des secteurs prioritaires à forte valeur ajoutée que le Maroc cherche à renforcer à l’avenir, notamment l’industrie, le commerce, le transport, la logistique, les énergies renouvelables, les mines, les communications, ainsi que les secteurs à dimension sociale tels que l’éducation, la santé et le tourisme.
Il a souligné que le Comité des investissements dans sa version précédente et le Comité national des investissements actuel sont restés les piliers moteurs qui ont donné un puissant élan à l’investissement privé et ont amélioré sa gouvernance, visant à assumer positivement les missions de mise en œuvre des axes de la nouvelle Charte de l’investissement et à construire un modèle économique compétitif, offrant un environnement propice aux investisseurs.
Dans le même contexte, M. Akhannouch a affirmé que le gouvernement est déterminé à lancer un ensemble ambitieux et intégré d’outils de stimulation et d’entrepreneuriat, en tant que principal levier pour accélérer le décollage économique et créer des opportunités d’emploi de qualité, indiquant la finalisation de la carte stratégique 2023-2026 pour le développement du climat des affaires, qui repose sur trois axes principaux comprenant 10 chantiers prioritaires et 46 initiatives stratégiques, en plus d’un pilier horizontal.
Pour accélérer la mise en œuvre de cette transformation structurelle, il a ajouté que ce dernier continue à mobiliser le travail du Comité national sur le climat des affaires, considéré comme le canal principal pour suivre le développement de ce domaine, en coordination avec divers partenaires des secteurs public et privé, notant que le Comité a lancé 70 % des initiatives et projets au cours de l’année 2023, 44 % d’entre eux ayant été réalisés, avec la programmation des initiatives restantes pour les années à venir.
Il a souligné que les principales réalisations pour renforcer l’environnement des affaires nationales sont liées à l’adoption et à la mise à jour d’un ensemble de textes législatifs pour faciliter l’investissement, en particulier en réduisant les délais de traitement, en développant le système d’approvisionnement public, le financement coopératif, la création électronique d’entreprises, ainsi qu’en simplifiant plus de 45 % des procédures administratives liées à l’investissement et à leur numérisation, en plus des efforts du gouvernement pour réformer les centres régionaux d’investissement.
M. Akhannouch a confirmé la poursuite de la décentralisation des accords d’investissement en élargissant les fonctions des commissions régionales d’investissement, en leur donnant le pouvoir d’approuver les accords et projets dont le montant total est inférieur à 250 millions de dirhams, et en les dotant de mécanismes de gouvernance et de suivi qui offriront aux investisseurs des voies transparentes pour le cadre juridique et procédural encadrant les contrats d’investissement.
Il a souligné que cette transformation globale de la gouvernance de l’investissement régional permettra de créer un environnement propice à la convergence des grands projets d’investissement stratégique avec le reste des investissements nationaux, en particulier les petites et moyennes entreprises, notant que grâce à l’amélioration du système d’investissement, 90 % des projets approuvés lors des quatre premières réunions du Comité national des investissements ont effectivement commencé les travaux de construction et de préparation.