Les institutions financières israéliennes ont tendance à réduire leurs investissements sur le marché intérieur au profit d’investissements croissants sur les marchés étrangers, un changement qui reflète les tensions politiques et sécuritaires dont le pays est témoin, notamment après le début de la guerre israélienne contre Gaza en octobre dernier. année.
Selon un rapport publié par le journal Globes, les avoirs étrangers représentaient environ 42 % des investissements de ces institutions fin mars dernier, soit une augmentation de 3 % depuis le début de la guerre contre Gaza. Cette tendance reflète un changement stratégique majeur, alors que les institutions financières israéliennes investissent actuellement environ 300 milliards de dollars sur les marchés étrangers.
La plus grande société israélienne d’investissement dans les fonds d’épargne a réduit la détention d’actions israéliennes par ses clients de 20 % du portefeuille d’actions à seulement 10 %, ce qui a déclenché une large controverse sur le marché financier. Ce changement est attribué à la faible performance de la Bourse de Tel Aviv par rapport à ses homologues mondiales, exacerbée par la guerre à Gaza et les troubles politiques et sociaux en Israël.
La Bourse de Tel-Aviv connaît une baisse de liquidité en raison du nombre relativement faible d’actions disponibles à la négociation, ce qui incite les investisseurs à se tourner vers les marchés étrangers. Alex Zabiczynski, économiste en chef du Mitav Dash Investment Fund, a souligné que ce changement majeur dans le paysage des investissements a commencé à s’accélérer depuis que le gouvernement israélien a commencé à élaborer son programme de réforme judiciaire.
Ces changements indiquent que les institutions financières recherchent une plus grande stabilité et de meilleurs rendements sur les marchés étrangers, en particulier à la lumière des conditions instables au niveau national. Cette tendance aux investissements étrangers pourrait avoir des répercussions à long terme sur l’économie israélienne et sur la capacité du marché local à attirer les investissements et à maintenir la liquidité financière nécessaire à sa croissance.