Le Ministère de l’Économie et des Finances a rapporté que les interventions menées par les comités locaux, sous la présidence du Ministère de l’Intérieur, au niveau des préfectures et des régions depuis le début de janvier jusqu’au 27 mars dernier, ont conduit à la surveillance de 81 141 établissements de production, de stockage, de vente en gros et de vente à tempérament. Ces efforts ont abouti à la saisie de 5470 infractions, dont 920 avertissements aux contrevenants et 4550 procès-verbaux envoyés aux tribunaux compétents.
Le Ministère a confirmé, dans un communiqué, qu’il a été procédé à la confiscation et à la destruction de 402 tonnes de produits impropres à la consommation ou non conformes aux normes réglementaires en vigueur. Ces quantités comprennent plus de 106 tonnes d’épices, 60 tonnes de boissons et de jus, 45 tonnes d’olives et d’huiles, 37,8 tonnes de farine et de dérivés.
Le communiqué a ajouté que 35 tonnes de lait et de produits laitiers, 34 tonnes de sucre, de thé et de café, 25 tonnes de dattes, de fruits secs, de miel et de confitures, 19 tonnes de viande, de poisson et de produits dérivés, 16,35 tonnes de pâtisseries et de confiseries, ainsi que 9,6 tonnes de légumes et de fruits, ont été saisies, ainsi que d’autres produits de consommation en quantités inférieures à 6 tonnes.
Le communiqué a souligné la poursuite des travaux du comité ministériel chargé du suivi de l’approvisionnement et des prix, ainsi que des opérations de contrôle pendant le mois de Ramadan, lors d’une réunion de coordination tenue le 27 mars dernier en présence de représentants de plusieurs secteurs ministériels et d’institutions publiques.
Le communiqué a indiqué que les rapports des secteurs concernés ont montré une bonne disponibilité et diversité sur les marchés au cours des deux premières semaines du mois de Ramadan, et que le niveau des stocks disponibles de produits de base est suffisant pour plusieurs mois.
En ce qui concerne l’évolution des prix, le communiqué a expliqué qu’ils ont connu des changements variables selon les produits, notant quelques baisses de prix de certains produits tels que les épices et les légumes verts à la fin de la deuxième semaine de Ramadan, en raison du retour de la demande à des niveaux normaux après un début de mois très animé. En revanche, les prix de la viande blanche et du poisson ont continué à baisser, atteignant parfois jusqu’à 8%.
Le communiqué a ajouté que les prix d’autres produits tels que la farine et ses dérivés, les huiles de table et le beurre sont restés stables à court terme, en raison de la baisse des prix internationaux et des mesures prises par le gouvernement.
Au cours de la deuxième semaine du Ramadan, certains légumes ont connu des hausses de prix variables après des baisses précédentes, en particulier les prix des tomates qui ont augmenté de manière significative.
Le communiqué a conclu en confirmant la poursuite des travaux du comité pendant le mois de Ramadan pour suivre l’évolution des marchés, la situation de l’approvisionnement et les niveaux de prix, ainsi que pour lutter contre toute pratique de monopole et de fraude sur les marchés.