La ville de Taroudant a lancé, vendredi, la 12e édition du Festival national de l’Art Griha et Malhoun, sous le thème : « La Griha de Taroudant : authenticité du Malhoun ».
La cérémonie d’ouverture a été marquée par des prestations artistiques de grande qualité, mêlant poésie et chants traditionnels, interprétés par des artistes de renom. Plusieurs hommages ont également été rendus à des figures majeures de cet art, en reconnaissance de leur contribution à la préservation et à la transmission de ce patrimoine culturel.
Selon Mohamed Lamine, président de l’Association Roudania des amateurs du Malhoun et des arts populaires, ce festival rend hommage à l’esprit des pionniers du Malhoun, et souligne l’importance d’impliquer les jeunes dans la création artistique et la préservation de l’identité culturelle marocaine.
L’événement vise à valoriser le Malhoun, reconnu comme patrimoine culturel immatériel, en accord avec les engagements du Maroc auprès de l’UNESCO. Il cherche également à renforcer l’attrait touristique de Taroudant, à sensibiliser les jeunes générations à cet art authentique, et à favoriser les échanges culturels entre artistes et public.
Cette édition est organisée avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec les autorités locales et le Centre Souss-Massa pour le développement culturel. Un hommage particulier a été rendu à feu Mohamed Ben El Hassan El Afani Roudani, grande figure du patrimoine culturel marocain.
Originaire de Tafilalet, l’art du Malhoun est une tradition poético-musicale marocaine ancienne. D’abord pratiqué dans les zaouïas du Sud, il s’est ensuite diffusé dans les grandes villes, notamment au sein des corporations d’artisans.