La ville de Fès a ouvert mardi 12 août, les travaux du 5ᵉ Congrès Mondial du Soufisme, réunissant plus de 400 participants venus de 30 pays. Ce rendez-vous spirituel et intellectuel, organisé par le Centre académique international d’études soufies et esthétiques (IACSAS), se tient cette année sous le thème : « Science de la purification : édification de l’Homme et préservation des patries ».
Des érudits, cheikhs et universitaires du Maroc, d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et des États-Unis y prennent part. Le congrès met l’accent sur le rôle du soufisme comme modèle d’Islam modéré et comme rempart contre la radicalisation.
Les organisateurs soulignent que cette édition vise à valoriser l’approche de la Tazkiya (purification spirituelle), considérée comme essentielle pour construire un être humain équilibré, capable de porter les valeurs de paix, de connaissance et de citoyenneté.
Durant deux jours, les conférenciers aborderont plusieurs thématiques, telles que :
- Le soufisme et la citoyenneté active
- Le rôle des soufis marocains dans la transmission des valeurs religieuses
- L’impact de la Tazkiya sur l’équilibre matériel et spirituel
- Le soufisme à travers la psychanalyse
- Le soufisme féminin et les expériences marocaines
- La contribution des zaouias au développement socio-économique
- Le rôle d’Imarat Al Mouminine dans la préservation de la sécurité spirituelle
- Le soufisme et la culture de paix
À l’issue du congrès, plusieurs recommandations seront présentées. Un hommage sera également rendu à des figures soufies marocaines et internationales ayant marqué ce domaine par leur engagement spirituel et intellectuel.