Le public du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde a vécu, dimanche soir à Bab Makina, un moment de grande intensité spirituelle. L’Ensemble des Cérémonies Soufies d’Istanbul a présenté une cérémonie du Sema d’une beauté saisissante.
Une prière en mouvement
Dans une atmosphère empreinte de recueillement, les derviches tourneurs ont déployé leur danse mystique. Leurs mouvements circulaires, calmes puis accélérés, ont captivé le public. Cette danse symbolise le voyage de l’âme vers Dieu.
Une tradition vivant
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre de la 28e édition du festival, placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sur le thème des “Renaissances”. La performance a illustré la force et l’actualité des traditions spirituelles.
Une symbolique forte
Les robes blanches des derviches représentent la pureté. Leurs bonnets en feutre symbolisent la mort de l’ego. Leurs mains racontent aussi une histoire :
- La main droite vers le ciel reçoit la grâce divine.
- La main gauche vers la terre transmet cette énergie au monde.
Le derviche devient un pont entre le ciel et la terre.
La musique comme guide
Le souffle du ney (flûte de roseau), les rythmes doux des percussions et les chants sacrés ont accompagné la cérémonie. Ces sons aident à l’élévation de l’âme et à l’extase spirituelle.
Un message d’amour universel
Ce rituel soufi, inspiré du poète et mystique Rumi, porte un message de tolérance et d’unité. Il dépasse les frontières religieuses et culturelles pour célébrer l’amour divin et la fraternité humaine.
Une soirée inoubliable
Le public, marocain et international, a découvert une tradition millénaire toujours vivante. Une tradition qui continue d’inspirer et de relier les êtres humains à travers l’art, la foi et la beauté.