Malgré une hausse des précipitations, les rendements restent sous-optimaux

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Le taux de remplissage moyen des barrages était de 34,3 % au 7 avril 2023.

Selon les données de Bank Al-Maghrib (BAM), bien que le Maroc ait connu une augmentation significative du volume des précipitations en 2023 par rapport à l’année précédente, le rendement de l’agriculture reste inférieur à son potentiel optimal. En effet, l’agriculture marocaine n’a pas réussi à obtenir les résultats escomptés en termes de production et de qualité des cultures.

Dans sa revue de la conjoncture économique pour le mois d’avril, Bank Al-Maghrib (BAM) a rapporté que le volume cumulé des précipitations au Maroc a augmenté de 15,6 % par rapport à la saison agricole précédente, atteignant 202,4 mm au 30 mars 2023. Toutefois, cela représente une baisse de 17,3 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années, indiquant des conditions de pluviométrie relativement défavorables, rapporte L’Opinion.

Malgré la légère reprise des taux de remplissage des barrages marocains, les réserves hydriques du pays restent faibles. Selon le rapport de BAM, le taux de remplissage moyen des barrages était de 34,3 % au 7 avril 2023, ce qui représente une augmentation par rapport à l’année précédente (33,9 %). Cependant, cela reste bien inférieur au niveau de remplissage enregistré en 2021 (50,9 %), mettant en évidence la fragilité de la situation hydrologique du pays.

Cette situation pourrait avoir des répercussions négatives sur l’agriculture, secteur crucial de l’économie marocaine. En effet, l’agriculture dépend largement des précipitations et des réserves d’eau pour la production de cultures et l’irrigation. Par conséquent, la faible disponibilité d’eau pourrait avoir un impact sur la productivité et la qualité des cultures, ce qui pourrait entraîner des conséquences économiques négatives.

Bien que le Maroc se soit efforcé de diversifier son économie, l’agriculture continue de jouer un rôle important dans le pays, représentant plus de 10 % de la production intérieure brute (PIB) et employant 30 % de la main-d’œuvre. Toutefois, l’agriculture marocaine demeure très vulnérable aux conditions météorologiques défavorables, ce qui peut avoir des conséquences économiques et sociales négatives, indique la même source.

L’année dernière, la sécheresse a eu un impact important sur l’agriculture marocaine, entraînant une chute des rendements et une augmentation des prix des denrées alimentaires, ainsi qu’une aggravation de la dépendance du pays à l’égard des importations de produits alimentaires. Cette situation souligne l’importance d’améliorer la résilience du secteur agricole aux changements climatiques et environnementaux.

MAP

poup

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