PARIS 2024 – Le volet sécuritaire déplait à la gauche. Le Parlement a adopté définitivement ce mercredi 12 avril, par un ultime vote du Sénat,le texte préparé par le gouvernement en vue des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), qui comprend un important volet « protection », dont sa mesure phare, la vidéosurveillance algorithmique. Le texte entrera en vigueur environ un an après le fiasco de la finale de Ligue des champions au Stade de France.
Caméras de surveillance, mesures de « criblages », arsenal antidopage renforcé, Le HuffPost fait le point sur les principaux points du projet de loi olympique.
- Caméras et algorithme
Des algorithmes développés par des entreprises pourront se nourrir d’images de caméras et de drones pour repérer des « événements » (mouvement de foule, abandon d’un bagage…) dont la liste doit être définie ultérieurement. Ces caméras signaleraient ces faits aux forces de sécurité derrière des écrans.
Elles pourraient être expérimentées dès l’entrée en vigueur de la loi, et jusqu’au 30 mars 2025, lors de « manifestations sportives, récréatives ou culturelles », aux abords et dans les transports adjacents.
Les opposants craignent une pérennisation après l’expérimentation et s’inquiètent de potentielles identifications biométriques des personnes au moyen de ces algorithmes, ce que l’exécutif écarte. Le gouvernement affirme également que la reconnaissance faciale n’est pas au programme.
AFP