Ce sarcophage égyptien vieux de 2 700 ans était exposé illégalement dans un musée américain. En dix ans, Le Caire a réussi à récupérer près de 29 000 pièces antiques sorties illégalement de l’Égypte
L’un des plus grands sarcophages pharaoniques de bois jamais découverts, sorti illégalement d’Égypte et exposé jusqu’à récemment dans un musée américain, a été rendu lundi au Caire, a annoncé le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri.
« Il existe deux sortes de sarcophages : ceux des dépouilles royales et ceux des dépouilles de nobles, celui-ci appartenait à un noble », a précisé Mostafa Waziri, directeur du Conseil suprême des Antiquités. Sameh Choukri et Mostafa Waziri s’exprimaient lors d’une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères retransmise à la télévision.
Le sarcophage de 2,94 mètres de long et 90 centimètres de large, au visage peint en vert, date de la Basse époque pharaonique il y a près de 2 700 ans et a été découvert dans le centre de l’Égypte. En une décennie, Le Caire est parvenu à récupérer plus de 29 000 pièces d’antiquités volées puis revendues hors d’Égypte.
Les autorités égyptiennes promettent depuis des mois l’ouverture imminente de son « Grand musée égyptien », près du plateau de Guizeh, sans avoir jusqu’ici une date pour son inauguration. Beaucoup prévoyaient celle-ci en 2022, pour le bicentenaire du déchiffrement de la pierre de Rosette par le Français Jean-François Champollion et le centenaire de la découverte du tombeau de l’enfant-pharaon Toutankhamon.
AFP