La NASA se dirige vers une 3e tentative pour faire décoller sa mission lunaire vers la fin de septembre courant, ont indiqué des responsables de l’agence spatiale américaine.
L’agence a demandé à la division de l’US Space Force qui supervise les lancements au Kennedy Space Center en Floride de réserver les 23 et 27 septembre comme dates possibles pour faire décoller la mission Artémis I, en utilisant la fusée géante Space Launch System et le vaisseau spatial Orion, indique-t-on jeudi.
A deux reprises depuis fin août, la NASA a tenté de faire décoller sa fusée, mais a fini par y renoncer en raison de problèmes techniques.
Les ingénieurs de la NASA travaillent d’arrache-pied pour remédier à une fuite d’hydrogène relativement importante qui s’est produite lors du ravitaillement en carburant samedi dernier, a souligné lors d’un briefing Mike Bolger, responsable au complexe de lancement spatial Kennedy Space Center.
L’agence prévoit également de mener des tests le 17 septembre en utilisant des propulseurs super froids qui alimentent les moteurs de la fusée, a-t-il déclaré.
Les ingénieurs de l’agence tentent toujours de déterminer pourquoi la fuite d’hydrogène relativement importante a eu lieu samedi dernier.
Cette mission devrait marquer le tout premier vol du programme américain de retour sur la Lune, baptisé Artémis.
Artémis 1, qui se fera sans astronautes à bord, a pour objectif de tester la fusée et la capsule afin de s’assurer qu’elles pourront transporter un équipage en toute sécurité vers la Lune, dès 2024.
En 2024, la mission Artémis 2 emportera des astronautes jusqu’en orbite autour de la Lune, sans y atterrir.
Pour sa part, l’équipage d’Artémis 3, mission prévue au plus tôt en 2025, devrait atterrir sur la Lune.
La dernière fois que des hommes se sont rendus sur la Lune remonte à Apollo 17, en 1972.
Le programme Artémis prévoit d’envoyer la première femme et la première personne de couleur à la Lune.
Ce programme dirigé par la NASA s’appuie sur une collaboration internationale, notamment de l’Agence spatiale européenne, de l’Agence spatiale canadienne, de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale et de plusieurs partenaires commerciaux.