La 2ème édition du programme American Leadership Academy (ALA) s’est clôturée, samedi dans la soirée à Tanger, après cinq mois de formation au profit de jeunes marocains.

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Initié par l’Ambassade des États-Unis au Maroc en partenariat avec l’association Anoual, ce programme de formation a rassemblé 32 jeunes marocains leaders aspirant à développer des projets pour faire face aux challenges rencontrés au sein de leurs communautés.

Ils ont pu participer à plus d’une dizaine de formations, ateliers et séances de travail en ligne et en présentiel sur des thèmes divers, tels que «la gestion de crise», «le leadership éthique», «le bien-être» et «les soins personnels».

Durant le dernier week-end de la formation (11-14 août), les participants ont reçu des formations sur la durabilité des projets, le prototype ou encore le développement d’une stratégie pour les associations. Ils ont aussi bénéficié du mentorat et des conseils d’experts pour finaliser leurs projets et pouvoir entamer la phase de concrétisation de ces derniers.

La clôture de cet événement a été aussi marquée par des rencontres et des échanges avec Nitza Sola Rotger, l’attachée culturelle de l’Ambassade des États-Unis au Maroc, Deidre Combs, consultante internationale, auteur, conférencière et professeur en leadership à l’Université de Montana et Safaa Ouchen, présidente de l’association Anoual.

Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée d’information en continu de la MAP, Mme Sola Rotger a exprimé sa satisfaction de soutenir ces jeunes à travers une formation visant à améliorer leurs capacités de leadership, afin de leur permettre créer des projets d’entrepreneuriat social, précisant que les cinq projets gagnants vont recevoir un financement de l’ambassade des Etats-Unis.

De son côté, Sara Loutfi, directrice du programme ALA, a indiqué que 32 jeunes marocains de toutes les régions du Maroc ont bénéficié de formations dans le cadre de ce programme dans les domaines du leadership, sous l’encadrement de lauréats des programmes d’échange culturel américain, et ce dans le but de servir la société locale et lancer des projets à caractère social.

A cet égard, Hidaya Benouda Tlemçani, l’une des participantes du programme, a affirmé que l’ALA lui a permis d’affronter ses appréhensions pour apprendre à mieux gérer les prises de risques, identifier ses propres leviers de croissance et définir un plan d’action concret pour le projet social qu’elle souhaite lancer.

MAP

poup

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