À Guelmim, un projet universitaire initialement prévu pour favoriser le développement régional suscite une vive controverse. L’implantation d’une faculté des sciences juridiques et économiques, approuvée par le Bulletin officiel, est remise en question par des intérêts privés cherchant à déplacer le site vers une zone périphérique. Les habitants dénoncent cette tentative, qu’ils jugent motivée par des ambitions spéculatives des promoteurs immobiliers.
Le site initial, « Erg Assfar », proche du centre-ville et des infrastructures urbaines, est jugé idéal par la population locale. En revanche, le site alternatif, éloigné et dépourvu d’équipements, est perçu comme inaccessible et inadapté aux besoins des étudiants. Sous la pression populaire, le ministère de l’Intérieur et la députée Aouicha Zelfi ont réclamé des garanties sur la transparence des décisions et dénoncé l’influence croissante des lobbies.
Cette affaire reflète des problématiques structurelles touchant l’aménagement territorial et l’équité d’accès aux services publics. Les habitants exigent le maintien du projet à son emplacement initial, symbolisant une vision de développement équitable et durable. Les prochains arbitrages seront déterminants pour restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions.