À quelques semaines de la fin de son mandat, le président américain Joe Biden a finalement gracié son fils Hunter, accusé de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu. Cette décision, prise dimanche, intervient après que le chef d’État ait initialement affirmé qu’il n’utiliserait pas la grâce présidentielle pour son fils, une position réitérée par la Maison Blanche en septembre dernier.
Joe Biden, 82 ans, a qualifié les poursuites contre Hunter d’« erreur judiciaire », affirmant qu’elles étaient motivées par des raisons politiques en raison de leur lien familial. Hunter Biden, ancien avocat et homme d’affaires reconverti en peintre, avait plaidé coupable pour fraude fiscale et menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme. Bien qu’il ait réglé ses arriérés d’impôts et payé des pénalités, son cas a été une source constante d’embarras pour la famille Biden, particulièrement en cette période électorale.
Cette grâce a ravivé les critiques sur l’indépendance du système judiciaire américain, surtout face aux affaires pénales contre Donald Trump, désormais suspendues après un arrêt de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle. Alors que les Républicains dénoncent un favoritisme judiciaire, Joe Biden maintient que cette décision vise à corriger une injustice infligée à son fils, tout en réaffirmant sa confiance dans le système judiciaire.