Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a déclaré que les secteurs de l’industrie et de l’offshoring possèdent un potentiel important pour créer 400 000 nouveaux emplois au Maroc, bien que les réalisations actuelles ne s’élèvent qu’à 127 000 postes. Le ministre a affirmé que le gouvernement s’engage à communiquer avec transparence sur ses objectifs et stratégies pour atteindre ces ambitions.
Lors d’une séance publique consacrée à l’examen du projet de loi de finances, Mezzour a expliqué que 75 % des projets industriels lancés au cours de la dernière décennie étaient de nature nationale, et que 71,5 % du capital dans l’écosystème industriel marocain provenait de ressources purement marocaines. Il a qualifié cette réalité de motif de fierté, malgré le fait que les entreprises internationales soient souvent mises en avant dans les médias.
En ce qui concerne l’équité territoriale, le ministre a souligné que des villes comme Tanger, Meknès, Oujda, Agadir et Fès ont connu une évolution notable dans des secteurs industriels émergents tels que l’automobile et l’aéronautique, ce qui était absent il y a dix ans. Il a également promis la création d’une zone industrielle moderne dans chaque province afin de renforcer l’équilibre régional.
Mezzour a également évoqué le nouveau Pacte d’investissement, en soulignant qu’il contribue à réduire les coûts d’investissement au Maroc et à accroître son attractivité. Il a ajouté que l’approbation de grands projets dans le cadre de ce pacte devrait permettre une transformation significative de l’économie nationale, notamment en matière de création d’emplois et de développement durable.