Sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a réalisé “des progrès économiques, politiques et sociaux remarquables” au cours des deux dernières décennies, permettant d’améliorer le niveau de vie, selon la revue de l’OCDE des politiques de l’investissement du Maroc, présentée mardi à Paris.
Fruit d’un processus inclusif de trois ans, cette revue, co-construite avec divers départements marocains aux niveaux national et régional, et pilotée par le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques (MICEPP), propose une analyse détaillée du climat d’investissement et des affaires au Royaume, incluant les réformes en cours, les défis et les opportunités.
“S’appuyant sur les grandes réformes structurelles entreprises au début du siècle, le Maroc a depuis avancé à grands pas afin de diversifier et moderniser son économie et de réformer ses institutions publiques”, note cette revue de l’OCDE inscrite dans le cadre de la Phase 2 du Programme Pays Maroc (PPM2).
Des améliorations importantes apportées au climat des affaires et aux infrastructures, conjuguées à la stabilité macroéconomique et politique, et à une situation géographique stratégique, ont stimulé les investissements et la croissance dans les secteurs à forte productivité des chaînes de valeur mondiales, souligne-t-on.
D’après ce document, l’ouverture du Maroc aux investissements étrangers directs et son intégration “croissante” et “continue” aux chaines de valeurs mondiales lui ont ainsi permis d’émerger comme “l’une des destinations les plus attractives de la région”.
Dans cette dynamique, la Nouvelle Charte de l’investissement, adoptée en 2022, a joué un rôle crucial, selon la revue de l’OCDE, en ciblant les effets positifs des investissements, notamment en matière de création d’emplois stables et de développement durable.
“Le Royaume a résolument mis l’accent sur la mise en place de lois et de réglementations modernisées en matière d’investissement. L’adoption de la nouvelle Charte de l’investissement en 2022, suivant la mise en place du Nouveau modèle de développement, en est le fer de lance et a pour ambition de donner un nouveau souffle au climat de l’investissement au Maroc”, note le document.
Parallèlement, des réformes administratives ambitieuses, incluant un nouveau modèle de traité bilatéral d’investissement et la simplification des procédures administratives, visent à améliorer encore davantage l’environnement pour les investisseurs, selon la revue.
Le Maroc a également engagé “des réformes importantes” pour soutenir la transformation digitale du pays et attirer les investissements dans l’économie numérique, d’après la même source.
Ladite revue salue également le renforcement institutionnel de l’investissement au Maroc, avec la création du ministère de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et la mise en place d’une Commission Nationale d’Investissement.
Pour soutenir la trajectoire marocaine de croissance inclusive, la revue propose des notamment politiques de soutien renforcées, le ciblage d’investissements à fort impact et la sensibilisation des investisseurs et consommateurs aux nouvelles politiques et à la numérisation croissante.
La revue de l’OCDE des politiques de l’investissement du Maroc a été lancée lors d’un événement qui a rassemblé, au siège de l’Organisation à Paris, des ambassadeurs des pays membres de l’OCDE, des décideurs gouvernementaux, des experts internationaux et des acteurs économiques clés. La rencontre a constitué une plateforme d’échange sur les avancées réalisées et les recommandations issues de la revue, au service de la dynamique de réforme et de l’amélioration de l’environnement des affaires au Maroc.
Les revues de l’OCDE des politiques de l’investissement présentent une vue d’ensemble des tendances et des politiques d’investissement dans les pays partenaires. Elles analysent plusieurs aspects du climat de l’investissement, notamment la politique de l’investissement, la promotion et la facilitation de l’investissement, la conduite responsable des entreprises et d’autres aspects affectant l’environnement des affaires.