Dans la soirée du vendredi 11 octobre, des sirènes ont retenti dans plusieurs villes au nord de Tel-Aviv, dont Herzliya, en raison d’une « infiltration d’avions ennemis », selon l’armée israélienne. Des tentatives ont été faites pour intercepter l’avion, avec des avertissements d’explosions auditives résultant des interceptions ou de chutes d’éclats d’obus. L’accident s’est terminé au bout d’une vingtaine de minutes, sans que les équipes d’ambulance ne signalent aucun blessé.
Le même jour, un bâtiment à Herzliya a été directement touché et il y a eu une panne de courant à la suite des explosions. Cet incident intervient dans un contexte d’escalade des tensions à la frontière nord d’Israël, où les affrontements se poursuivent avec le Hezbollah libanais.
Dans le sud du Liban, les frappes israéliennes ont blessé deux soldats de la FINUL, ce qui a incité le président américain Joe Biden à appeler Israël à cesser de cibler les soldats de la paix. La France, l’Italie et l’Espagne ont également condamné ces attaques et les ont considérées comme une violation des obligations d’Israël conformément à la résolution n° 1701 du Conseil de sécurité.
D’un autre côté, le sud du Liban a été témoin de la poursuite des bombardements israéliens, plusieurs personnes ayant été tuées lors de raids sur les régions de Sidon et de la Bekaa. Le Hezbollah a confirmé par l’intermédiaire de ses responsables que ces attaques ne sont qu’un début et que ses combattants sont au plus haut niveau de préparation.
Les États-Unis ont confirmé qu’ils poursuivaient leurs efforts diplomatiques pour empêcher l’escalade du conflit dans la région, tout en poursuivant leur soutien au Liban face au Hezbollah.