Les pluies torrentielles qui ont frappé le centre du Japon le week-end dernier ont causé la mort de neuf personnes, selon les rapports des médias locaux citant les autorités. Cette catastrophe a particulièrement touché la péninsule de Noto, une région déjà éprouvée par un séisme dévastateur survenu en janvier dernier.
L’agence météorologique japonaise (JMA) a qualifié ces intempéries de “pluies diluviennes d’une ampleur sans précédent”, avec des précipitations atteignant plus de 540 mm entre samedi et dimanche à Wajima. Ces chiffres représentent les plus fortes pluies continues jamais enregistrées depuis le début des relevés en 1976.
Mercredi matin, les équipes de secours ont retrouvé le corps d’une femme, portant le bilan total à neuf décès. De plus, deux personnes restent portées disparues, ce qui inquiète les autorités et les familles concernées.
Les inondations et les glissements de terrain ont isolé 46 communautés dans les villes de Wajima, Suzu et Noto, bloquant ainsi au moins 367 personnes. Parallèlement, 2.900 foyers ont perdu l’électricité, et l’approvisionnement en eau a été interrompu pour près de 5.200 autres, compliquant davantage la situation pour les habitants.
Les experts mettent en garde contre l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes au Japon, soulignant que le changement climatique est un facteur aggravant, intensifiant la fréquence et l’imprévisibilité de ces catastrophes. Les événements récents sont le reflet d’une tendance inquiétante, poussant les autorités à réfléchir à des mesures d’adaptation et de prévention.
Alors que les équipes de secours continuent leurs efforts, les habitants de la péninsule de Noto font face à une situation de crise, espérant un rétablissement rapide des services essentiels et une réponse efficace aux besoins des sinistrés.
