Les recommandations d’un groupe de travail ministériel sud-africain visant à fermer le secteur privé de l’élevage de lions, mises en œuvre par le gouvernement en avril 2024, ont suscité l’inquiétude des éleveurs de lions en raison de l’impact sur leur activité. Le gouvernement n’a fourni aucune incitation financière aux éleveurs de lions, ce qui suscite des inquiétudes.
Il y a plus de 8 000 lions en captivité en Afrique du Sud, ce qui est supérieur au nombre de lions sauvages. Certains éleveurs, comme Yly Le Roux, qui participent à la recherche sur la reproduction artificielle et dépendent de l’élevage de lions comme source de revenus, s’inquiètent de l’impact de l’interdiction sur leurs projets et leurs moyens de subsistance.
Les recommandations encourageaient à se débarrasser des lions soit par l’euthanasie, soit par leur stérilisation, soit par leur remise au gouvernement pour libération, soit par leur transfert dans des réserves. Les organisations de conservation estiment que les fonds destinés à l’élevage d’animaux en captivité pourraient être réaffectés pour soutenir les efforts de conservation réels et promouvoir le tourisme dans les réserves naturelles.