La Russie a annoncé dimanche matin avoir déjoué une série d’attaques nocturnes de drones, dont une attaque massive dans la région frontalière de Briansk avec l’Ukraine, en plus d’attaques visant la capitale, Moscou, et d’autres régions du pays. Les autorités ont indiqué qu’il n’y avait eu aucune victime à la suite de ces attaques, qui interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine.
Le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, a confirmé que les défenses aériennes russes avaient réussi à détruire au moins 26 marches, notant qu’aucun dégât matériel ni blessé n’avait eu lieu. À Moscou, le maire Sergueï Sobianine a annoncé l’abattage de cinq drones visant la capitale, ce qui a accru les inquiétudes quant à l’escalade des attaques.
De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que la défense aérienne avait abattu 158 drones ukrainiens au cours de la nuit, la plupart d’entre eux étant concentrés dans les régions frontalières telles que Koursk, Briansk, Voronej et Belgorod. Bien qu’il n’y ait pas eu de dégâts majeurs, certains rapports indiquent que les fenêtres de trois immeubles résidentiels à Belgorod ont été endommagées.
Les attaques ne se sont pas limitées aux zones résidentielles, mais ont également visé des installations énergétiques et des raffineries de pétrole : un incendie s’est déclaré à la centrale électrique de Konakovo, dans la région de Tver, et un autre incendie s’est déclaré à la raffinerie de pétrole de Mosto, à Moscou. Même si la défense aérienne a réussi à faire face aux attaques, ces développements ont soulevé des questions sur la capacité de la Russie à protéger ses infrastructures vitales, alors que l’Ukraine continue d’utiliser des drones dans ses opérations militaires.