Alors que l’agression israélienne contre la bande de Gaza se poursuit, les enfants sont confrontés à des conditions de travail qui deviennent de jour en jour plus difficiles, car ils vivent dans l’ombre d’une destruction totale de tous les aspects de leur vie. L’agression a entraîné le martyre de plus de 40 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus de la destruction des maisons et de la famine des habitants.
Ahmed Barbakh, 12 ans, part chaque matin chercher des pierres parmi les décombres des maisons détruites à Khan Yunis, où il les ramasse et les émiette pour les revendre pour une somme modique. Ahmed déclare : « Nous vendons des pierres pour construire des tombes, mais ce que nous obtenons ne suffit pas à acheter les produits les plus élémentaires, comme les biscuits. »
La bande de Gaza, qui est l’une des zones les plus densément peuplées et les plus pauvres, souffre de plus en plus. Les Nations Unies affirment qu’avant la guerre, les deux tiers de la population vivaient dans la pauvreté et qu’environ 45 % de ceux qui sont en mesure de travailler sont au chômage. Avec 60 % des bâtiments détruits et une zone privée d’eau et d’électricité, la souffrance des enfants s’accroît.
Dans ces conditions difficiles, Khamis Al-Qudra (16 ans) et son frère Sami (13 ans) se déplacent parmi les décombres des maisons pour vendre du jus, car Sami souffre d’une infection due à un éclat d’obus qui lui a pénétré le pied. Khamis déclare : « Nous essayons d’obtenir un peu d’argent même si les prix sont très élevés. Parfois, nous ne pouvons pas acheter les choses les plus simples comme les tomates. »
D’autres enfants, comme Moatasem Zidan (13 ans), travaillent pour vendre du café ou du thym dans les rues, car la somme qu’ils collectent n’est pas suffisante pour répondre aux besoins de base. Moatasem déclare : « Nous passons des heures sous le soleil pour récolter de l’argent, mais les prix sont très élevés et nous ne pouvons rien acheter. Tout ce que j’espère, c’est retourner dans notre maison et notre ancienne vie.
Compte tenu de ces conditions, les enfants de Gaza sont confrontés à de grands défis pour survivre, avec l’absence de soins de santé adéquats et des taux élevés de malnutrition. Les chiffres sont choquants, car la malnutrition aiguë chez les enfants a augmenté de 300 % dans le nord de Gaza et de 150 % dans le sud, augmentant ainsi les souffrances des enfants qui n’ont connu que douleur et pauvreté.
