Mardi, le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, a menacé de continuer à fermer les champs de pétrole et de gaz jusqu’à ce que le gouverneur de la Banque centrale de Libye, Al-Siddiq Al-Kabir, revienne à ses fonctions. Ces menaces surviennent après que le Premier ministre désigné de la Chambre des représentants, Oussama Hammad, a annoncé l’état de force majeure sur le secteur pétrolier en Libye et a interrompu la production et l’exportation de pétrole brut en signe de protestation contre la prise d’assaut du siège de la Chambre des représentants. Banque centrale de Tripoli par un comité de livraison et de réception chargé par le Conseil présidentiel, de permettre une nouvelle direction de la banque à la place de… Gouverneur actuel.
La force majeure est une procédure juridique utilisée face à des circonstances d’urgence qui empêchent une partie de remplir ses obligations contractuelles, telles que des catastrophes naturelles, des guerres ou des actes de terrorisme.
Dans ses déclarations à la presse, Saleh a confirmé que la fermeture des flux de pétrole et de gaz se poursuivra jusqu’à ce que le grand ami retrouve ses fonctions légales, soulignant que cette mesure vise à protéger les richesses du peuple libyen contre la falsification et le vol et à assurer la sécurité des les capacités de la nation. Il a expliqué que tous les gisements de pétrole et de gaz sont situés dans des zones appartenant au gouvernement désignées par la Chambre des représentants, tandis que la Société nationale pétrolière de Tripoli est chargée de les vendre.
De son côté, le gouvernement d’union nationale dirigé par Abdul Hamid Dabaiba a démenti toute accusation de gaspillage des revenus pétroliers, soulignant son engagement en faveur de la transparence dans leur répartition. Le gouvernement a souligné que la nomination du gouverneur de la Banque centrale relève de la responsabilité de la Chambre des représentants en consultation avec le Conseil d’État, conformément à l’accord politique libyen.
La crise a déclenché un conflit armé à Tripoli entre partisans et opposants à la décision de destituer le gouverneur, et le comité de passation et de réception a pu pénétrer dans le siège de la Banque centrale et le remettre au nouveau conseil d’administration.
Face à ce conflit, les Libyens traversent une grave crise, le gouvernement Dabaiba continuant d’administrer l’ouest du pays tandis que le gouvernement Hammad prend en charge l’administration de l’est et du sud du pays.