L’affaire du « vol du siècle » en Irak, qui concerne le vol massif d’importantes sommes d’argent provenant des dépôts fiscaux, a fait l’objet d’une attention particulière après qu’il a été rapporté que Nour Zuhair, le principal accusé, aurait pu être impliquée dans un accident à Beyrouth. , ce qui a soulevé des questions sur la crédibilité de cette affirmation et l’a utilisé comme prétexte pour reporter son procès.
Détails du cas :
- Grand Theft : L’affaire concerne un vol de plus de 2,5 milliards de dollars, commis entre septembre 2021 et août 2022 en encaissant des chèques frauduleux par l’intermédiaire de cinq sociétés. Les fonds volés ont été retirés en espèces et la plupart des propriétaires de l’entreprise ont fui le pays.
- Report et doute : le procès de Nour Zuhair était prévu le 14 août, mais a été reporté en raison de sa non-comparution. La nouvelle de son accident à Beyrouth a suscité davantage de critiques, certains considérant cette nouvelle comme une tentative de retarder l’affaire ou d’échapper à la justice.
Commentaires et actions :
- Critique : La représentante Sarwa Abdel Wahed a démenti les informations faisant état de l’incident, soulignant que le médecin qui a falsifié le rapport médical de Nour Zuhair à l’hôpital Saint Tres avait fait l’objet d’une enquête.
- Procédures judiciaires : La procédure de libération sous caution des accusés, méthode courante en Irak, peut faciliter leur évasion. Dans le cas de Noor Zuhair, les experts estiment que la libération sous caution pourrait être une scène d’évasion si elle n’est pas traitée de manière stricte.
Analyse de scène :
- Enquêtes et procès : La libération sous caution des accusés est censée être conditionnée à l’absence de risque qu’ils s’évadent ou qu’ils nuisent au déroulement des enquêtes. Mais comme le soulignent les experts, ces lois pourraient s’avérer insuffisantes pour empêcher les accusés de s’enfuir.
- Évasion répétée : Cette affaire n’est pas la première du genre en Irak, car des cas répétés d’évasion d’individus impliqués dans des affaires de corruption ont été enregistrés après que des mandats d’arrêt ont été émis contre eux ou après qu’ils ont été libérés sous caution.
- Raisons de l’évasion : L’expert Habib Abdul Eid Al-Quraishi a expliqué que le pouvoir du juge d’estimer la caution nécessite des garanties que l’accusé ne s’échappera pas, mais que le système actuel peut permettre des opportunités de manipulation et d’exploitation des lacunes juridiques.
l’avenir :
Cette affaire reflète les défis auxquels est confronté le système judiciaire irakien, notamment la manière de lutter contre la corruption et de garantir que les responsabilités soient efficaces et infalsifiables. La poursuite des critiques à l’encontre du système judiciaire et le renforcement des procédures visant à garantir que les accusés n’échappent pas à la justice pourraient être des mesures nécessaires pour lutter plus efficacement contre la corruption.