Aujourd’hui dimanche, on s’attend à ce qu’un cycle de négociations décisif ait lieu au Caire entre le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) et Israël, avec la médiation égyptienne et qatarie, dans le but de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de conclure un accord de paix. accord d’échange. Une délégation du Hamas dirigée par Khalil Al-Hayya est arrivée hier au Caire, où le mouvement a confirmé sa volonté de mettre en œuvre ce qui avait été convenu précédemment, appelant à faire pression sur Israël pour qu’il mette en œuvre les accords convenus.
Le Premier ministre qatari et le ministre des Affaires étrangères Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani devraient participer aux pourparlers, et une délégation américaine dirigée par le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) William Burns et le conseiller de la Maison Blanche Brett McGurk était également présente, qui a eu des entretiens avec des responsables égyptiens. et les médiateurs.
Selon certaines informations, la délégation israélienne est dirigée par le directeur du Mossad, David Barnea, et mènera un cycle de négociations que les observateurs ont qualifié de crucial, et qui pourraient déboucher sur un accord si Washington parvient à faire pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Dans le même contexte, Netanyahu a confirmé cette semaine son engagement à atteindre « tous les objectifs de guerre » avant le cessez-le-feu, y compris le contrôle de la bande frontalière connue sous le nom d’« axe de Philadelphie », que le Hamas rejette fermement.
Simultanément à ces développements, Israël a été témoin de désaccords entre Netanyahu et son équipe de négociation sur la question du maintien de l’armée dans l’axe de Philadelphie, ce qui a conduit à des manifestations massives à Tel Aviv, Haïfa et ailleurs exigeant un accord d’échange et la fin de la guerre.
La pression s’accentue sur Netanyahu, alors que le chef de l’opposition Yair Lapid exige qu’il se rende au Caire pour conclure l’accord et démissionner de son poste, tandis que les familles des prisonniers israéliens accusent Netanyahu de risquer la vie des prisonniers pour défendre ses intérêts politiques.