Un incident à bord du vol Royal Air Maroc AT 818 reliant Casablanca à Manchester a récemment fait l’objet d’une attention exagérée sur les réseaux sociaux. Des rumeurs ont circulé, affirmant la présence de cafards dans la soute de l’appareil. Cette information, relayée par certains médias, a provoqué une vague de critiques concernant les conditions d’hygiène de la compagnie. Cependant, une enquête approfondie a révélé qu’il ne s’agissait pas de cafards, mais d’un problème lié à des produits alimentaires transportés dans des bagages en soute.
En raison des fortes chaleurs d’août et de l’utilisation de films plastiques pour l’emballage, certains produits alimentaires transportés en soute sur un vol à destination de Manchester ont subi une décomposition accélérée. À l’arrivée, des asticots ont été trouvés dans certains bagages, provoquant des inquiétudes. Contrairement aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux, aucun cafard n’a été découvert à bord de l’appareil. La situation a conduit les autorités aéroportuaires britanniques à retarder le débarquement des bagages, engendrant un malentendu.
Royal Air Maroc (RAM) a réagi à l’incident en soulignant que le transport de denrées alimentaires non conformes aux réglementations internationales, bien que rare, peut parfois causer des problèmes. Depuis des années, la compagnie mène des campagnes de sensibilisation, notamment en Afrique de l’Ouest, pour encourager ses clients à respecter les conditions de transport, surtout concernant les denrées périssables. Face à cet incident, RAM a renforcé ses contrôles et réitéré l’importance de suivre les règles pour éviter de tels désagréments à l’avenir. Sur les 122 bagages touchés, 18 ont été détruits et 104 réacheminés à Manchester.
Cette situation met en lumière les défis de communication auxquels sont confrontées les grandes compagnies aériennes face aux réseaux sociaux. L’affaire des prétendus « cafards volants » montre l’importance de la vérification des informations. RAM utilise cette opportunité pour réaffirmer son engagement envers la sécurité et l’hygiène, tout en intensifiant ses campagnes de sensibilisation pour prévenir de futures malentendus.
Une enquête interne est en cours pour évaluer les accusations véhiculées, mais aucune preuve n’a confirmé leur véracité. Cet épisode rappelle que la puissance des réseaux sociaux peut rapidement transformer une rumeur en crise médiatique, nuisant ainsi à la réputation d’une entreprise.
