La nouvelle législation offre aux agriculteurs producteurs de cannabis une sécurité quant à l’écoulement de leur production via des coopératives et des contrats de vente avec des opérateurs agréés par l’ANRAC (Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis). Grâce à une organisation professionnelle structurée, cette loi renforce également le pouvoir de négociation des petits agriculteurs et améliore leurs techniques de production.
Les petits producteurs sont tenus de se regrouper en coopératives, seules entités autorisées à négocier et vendre la production aux opérateurs. En outre, la réglementation limite la production de cannabis aux agriculteurs des trois provinces déjà reconnues, empêchant l’expansion de la culture à de nouvelles zones ou producteurs.
La législation conditionne l’octroi de l’autorisation de production de cannabis à la fixation préalable du prix de vente, en accord avec un opérateur agréé par l’ANRAC. Cela garantit aux petits agriculteurs une visibilité sur leur revenu annuel avant le début de la campagne agricole. De plus, les petits producteurs ont la possibilité de créer des coopératives de transformation pour valoriser leur production sans recourir à des opérateurs privés, tout en bénéficiant des subventions publiques et des programmes de financement.
Depuis 2024, l’ANRAC a délivré 3 029 autorisations, contre 721 en 2023, ce qui montre une augmentation significative et un intérêt croissant des agriculteurs pour la production licite de cannabis.