L’immobilier en Syrie est une garantie d’épargne malgré la baisse du marché et la détérioration de la monnaie. Cependant, le processus d’achat de biens immobiliers se caractérise par des défis majeurs, allant des prix élevés à l’influence des courtiers et aux politiques de recouvrement injustes imposées par le régime, ce qui incite certains à chercher des moyens de contourner ces politiques.
Complexités du marché immobilier
L’offre et la demande contrôlent le marché immobilier syrien, en l’absence de normes claires pour déterminer les prix au mètre, car des facteurs tels que l’emplacement, les services et le type d’enregistrement immobilier interfèrent dans la détermination des prix. Les transactions immobilières dans le « bazar » sont généralement conclues au sein des agences immobilières en présence des propriétaires des bureaux, des acheteurs et des vendeurs, et les négociations sont sujettes aux caprices et aux manipulations.
Dans les quartiers chics de Damas, les prix de l’immobilier varient entre 1 et 7 milliards de livres syriennes, tandis que dans la campagne de Damas, les prix varient en fonction des équipements modernes et de la disponibilité d’alternatives énergétiques, et les prix des propriétés illégales sont estimés à moins de 150 millions. lires. En outre, les loyers mensuels dans les quartiers moyens de la capitale se situent entre 3 millions de lires et sont inférieurs dans les banlieues.
Modèles de propriété et variations de prix
Les prix de l’immobilier et les procédures juridiques varient selon les types de propriété. La propriété enregistrée au « Tapu » est considérée comme la plus puissante, suivie de la propriété par décision de justice, puis de la propriété par l’intermédiaire d’un notaire. Souvent, les investisseurs évitent de transférer la propriété au registre, préférant laisser au prochain acheteur le soin de tirer un profit financier de la revente.