L’État du Bengale occidental, en Inde, a été le théâtre de protestations généralisées après le meurtre et le viol d’un médecin d’une trentaine d’années la semaine dernière. Selon certaines informations, la police a arrêté plus de 1 500 personnes parmi les manifestants en colère, qui ont bloqué les rues et perturbé les transports publics dans plusieurs régions de l’État.
Le crime a eu lieu au RG Carr Medical College de Calcutta, où le médecin a été retrouvé mort sur un matelas taché de sang après une longue journée de travail. Selon les témoignages d’employés de l’université, le médecin s’était rendu dans une salle de conférence pour se reposer après de longues heures de travail.
Les manifestations ont été déclenchées non seulement par la criminalité, mais aussi par la frustration suscitée par l’absence de lois strictes contre la violence à l’égard des femmes en Inde. L’Association médicale indienne a répondu aux appels à protester et a appelé les médecins de tout le pays à faire grève pendant 24 heures, à l’exception des services d’urgence.
La police a accusé un volontaire qui travaillait pour elle d’avoir commis le crime, mais les manifestants considèrent que cette mesure est insuffisante pour faire face au problème. Les médecins affirment que cet incident met en évidence les risques auxquels ils sont confrontés et le manque de protection adéquate sur leur lieu de travail.