Le chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, a confirmé que le gouvernement soudanais avait traité positivement toutes les initiatives avancées pour parvenir à un accord de cessez-le-feu, notant que les Forces de soutien rapide avaient fait preuve d’intransigeance dans la gestion de ces initiatives. Cela s’est produit lors de la rencontre d’Al-Burhan avec le président rwandais Paul Kagame dans la capitale, Kigali, où Al-Burhan a informé le président rwandais de l’évolution de la situation au Soudan et des efforts déployés pour faire face à la crise résultant de la rébellion des Rapides. Forces de soutien.
Dans un contexte connexe, le gouvernement soudanais a annoncé que les consultations qui ont eu lieu avec les États-Unis à Djeddah se sont terminées sans parvenir à un accord concernant la participation de la délégation soudanaise aux négociations de Genève, prévues le 14 août. Le chef de la délégation du gouvernement soudanais, Muhammad Bashir Abu Namu, a expliqué que la partie américaine souhaite que l’armée participe à ces négociations, tandis que le gouvernement soudanais estime qu’elle sera l’organe officiel de négociation devant les Forces de soutien rapide.
Le Département d’État américain a invité les deux parties au conflit soudanais à des négociations à Genève avec la participation de l’Arabie saoudite et de la Suisse en tant qu’hôtes, ainsi que des observateurs des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Égypte et des Émirats arabes unis. Ces négociations visent à discuter des moyens de mettre fin aux combats et de fournir une aide humanitaire aux personnes touchées.