Human Rights Watch a condamné l’escalade de la violence en Grande-Bretagne, la qualifiant d’« émeutes racistes et anti-islamiques ». L’organisation a déclaré que ces attaques, qui visent des mosquées, des communautés non blanches et des refuges pour demandeurs d’asile, résultent d’années de rhétorique anti-musulmans et anti-immigrés dans le pays.
En réponse à ces événements, le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé sa volonté de ne pas hésiter à poursuivre ceux qu’il a qualifiés de saboteurs d’extrême droite. Il a souligné que le renforcement des mesures sécuritaires et judiciaires avait permis d’empêcher l’organisation d’une centaine de manifestations prévues par des partisans d’extrême droite.
Starmer a également déclaré lors de sa visite dans une mosquée de la ville de Solihull, près de Birmingham, qu’il présiderait une autre réunion du comité d’urgence du gouvernement pour donner suite aux mesures prises contre les émeutiers d’extrême droite, dont des centaines ont été arrêtés et dont de nombreux qui sont jugés. Dans le même temps, des milliers de manifestants antiracistes ont participé à des manifestations dans plusieurs villes britanniques pour protester contre les violences dont le pays a été témoin, avec une escalade des tensions considérée comme la pire depuis 2011.
Les autorités britanniques ont placé des milliers de policiers en état d’alerte pour faire face à d’éventuels troubles des forces d’extrême droite, notamment après avoir prononcé des peines de prison contre certains contrevenants pour tenter d’arrêter l’escalade.