Amal Amin, professeur égyptienne de technologie des polymères, qui porte le hijab depuis l’âge de 16 ans, explique que même s’il n’existe pas de procédures de sécurité spécifiques aux femmes voilées dans les laboratoires, elle a pris des précautions personnelles pour assurer sa sécurité, comme choisir un hijab court. fait de matériaux ininflammables comme du tissu de coton au lieu de la soie ou… du polyester.
Défis et solutions proposées
Imke Schroeder, professeur adjoint de microbiologie à l’Université de Californie, souligne que le port d’un hijab peut présenter un risque s’il est fait de matériaux synthétiques qui peuvent fondre sur la peau s’ils sont exposés au feu. Par conséquent, il est recommandé d’utiliser des tissus ignifuges dans la fabrication des voiles de laboratoire et que le voile soit court ou solidement attaché pour éviter qu’il ne se coince dans l’équipement en mouvement.
Création d’un voile spécial pour les laboratoires
En réponse à ces préoccupations, le chimiste Bo Wangtrakuldi a fondé une entreprise pour développer et fabriquer des vêtements professionnels pour femmes, notamment des foulards de laboratoire. Ce voile est composé de fibres Lyocell, Modacrylique et Para-Aramide, résistantes à la chaleur et aux produits chimiques, avec des propriétés d’évacuation de l’humidité, ce qui le rend adapté et sûr pour les environnements de laboratoire.
Un impact plus large
Cette question nécessite un traitement sensible étant donné son importance pour les chercheuses musulmanes dans le domaine scientifique. Adapter le hijab aux exigences de sécurité dans les laboratoires peut renforcer la participation des femmes dans ces domaines sans compromettre leur identité culturelle ou religieuse.
