Causes et procédure
Le gouvernement britannique a temporairement suspendu le traitement des licences d’exportation d’armes vers Israël, dans le cadre d’un examen gouvernemental des risques associés aux exportations d’armes et des allégations de violations du droit humanitaire dans la bande de Gaza. Selon The Guardian, les exportateurs ont été informés que leurs demandes de licences étaient suspendues jusqu’à ce que l’examen soit terminé.
Assurances du gouvernement
Des sources à Whitehall ont confirmé que cette pause ne signifie pas un changement dans la politique britannique, mais est plutôt considérée comme une mesure administrative temporaire. Aucune date n’a encore été fixée pour l’achèvement de l’examen des risques, le gouvernement évaluant les armes vendues à des fins défensives par rapport à celles destinées à des fins offensives.
Complexités et praticité
Il convient de noter que le processus de révision des licences d’exportation d’armes prend beaucoup de temps pour garantir le respect des lois régissant ces licences. Le gouvernement souhaite faire une distinction entre les armes vendues à des fins défensives et celles qui peuvent être utilisées dans des opérations offensives, ce qui ajoute encore à la complexité de la question.
Licences précédentes
Le gouvernement précédent a annoncé l’octroi de 108 licences pour exporter des armes vers Israël entre le 7 octobre 2023 et fin mai 2024. La valeur de ces licences n’a pas été divulguée, mais des rapports indiquent que 20 entreprises ont obtenu des licences d’exportation individuelles au cours de cette période. période, Alors qu’il y a 30 autres entreprises qui attendent que leurs candidatures soient approuvées.
Réactions
Le chef de la politique de Christian Aid pour le Moyen-Orient, William Bell, a appelé à une interdiction stricte des exportations d’armes vers Israël, soulignant que la seule manière de garantir que les armes ne soient pas utilisées pour violer les droits de l’homme est une interdiction complète. Bell a critiqué les entreprises qui profitent des exportations d’armes pendant le conflit et a considéré qu’imposer l’embargo était le choix moralement correct.
Déclarations du ministère des Affaires
Pour sa part, le ministère britannique du Commerce et des Affaires a indiqué qu’il n’y avait aucun changement dans l’approche en matière de licences d’exportation vers Israël et que les demandes étaient examinées conformément aux critères des licences d’exportation stratégiques. Chaque cas est traité individuellement pour garantir le respect des lois et normes.
Cette mesure reflète l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à l’utilisation d’armes dans les conflits, et le gouvernement britannique cherche à garantir que toute décision liée à l’exportation d’armes n’entraîne pas de violation des droits de l’homme.