Décisions judiciaires contre les candidats :
- Décisions rendues : Un tribunal tunisien a décidé d’emprisonner quatre candidats potentiels à l’élection présidentielle pendant 8 mois et de leur interdire de se présenter à vie pour « achat de recommandations ». Les personnes concernées par la décision sont Abdul Latif Al-Makki, Nizar Al-Shaari, Murad Masoudi et Adel Al-Do.
- Réactions : Des candidats condamnés, des partis d’opposition et des groupes de défense des droits de l’homme ont accusé les autorités de recourir à des « restrictions arbitraires » et à des « intimidations » pour ouvrir la voie à la réélection du président Kais Saied.
Affinez les candidats :
- Refus d’accorder des fiches de casier judiciaire : Des informations indiquent que les autorités ont refusé d’accorder des fiches de casier judiciaire à quatre autres candidats éminents, à savoir Munther Al-Zanaidi, Kamal Al-Akrout et d’autres. Ces cartes sont une nouvelle exigence exigée par la Commission électorale.
- Condamnations antérieures : Le mois dernier, Lotfi Al-Mraihi, un candidat potentiel, a été emprisonné pendant 8 mois pour avoir acheté des voix et l’avoir empêché de se présenter. L’ancien député Abeer Moussa a également été condamné à deux ans de prison pour avoir critiqué le fonctionnement de la Haute Commission électorale indépendante.
Déclarations du président Kais Saied :
- Annonce de candidature : Le président Kais Saied a déposé sa candidature à l’élection présidentielle, soulignant que recueillir plus de 240 000 recommandations est considéré comme faisant partie d’une « guerre de libération nationale ».
- Défendre les procédures : Saeed a nié les accusations de restrictions imposées aux candidats, soulignant que la loi s’applique de manière égale à tout le monde.
Poursuite du serrage :
- Critiques des organisations de défense des droits de l’homme : Une trentaine d’organisations tunisiennes de défense des droits de l’homme ont critiqué dans une déclaration commune « la transformation de la commission électorale en un outil de dissuasion, d’intimidation et la menace de répercussions juridiques pour quiconque critiquerait son fonctionnement ».
Préoccupations concernant l’impact des mesures sur les élections :
- Des conditions de candidature strictes : le candidat doit obtenir les recommandations de 10 parlementaires, 40 élus locaux ou 10 000 électeurs, et doit obtenir au moins 500 recommandations dans chaque circonscription électorale.
- Carte n°3 : Les candidats sont tenus d’obtenir auprès du ministère de l’Intérieur ce qu’on appelle la « carte n°3 », qui est un document prouvant le casier judiciaire de la personne, ce qui constitue un obstacle supplémentaire pour les candidats.
Attentes futures :
- Possibilité d’escalade : les experts estiment que le chemin vers les élections présidentielles en Tunisie est semé d’embûches auquel sont confrontés les rivaux potentiels du président Saied, qui brigue un second mandat après avoir monopolisé le pouvoir pendant trois ans.
- Libertés politiques : Les organisations tunisiennes et internationales de défense des droits de l’homme ont critiqué le « déclin des libertés » en Tunisie, estimant que les mesures actuelles visent à exclure les opposants et à les faire taire.
poup