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Analystes israéliens : le Hamas reste fort et Israël doit fixer de nouveaux objectifs de guerre

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Les analystes israéliens estiment que l’assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, n’affecterait pas de manière significative la situation stratégique de la guerre actuelle. Ils ont souligné qu’il était nécessaire de reformuler les objectifs de la guerre et de se concentrer sur d’autres questions telles que la récupération des prisonniers, la situation en Cisjordanie et la confrontation aux menaces du Hezbollah libanais. Voici les points les plus importants abordés par les analystes :

  1. Manque de dimension stratégique :
    • Amos Gilad , ancien chef de l’unité de renseignement militaire, a estimé que le comportement d’Israël manque de dimension stratégique, puisque la priorité devrait être de récupérer les prisonniers par le biais d’un accord, car la récupération par la force semble irréaliste.
  2. L’importance d’atteindre de nouveaux objectifs :
    • Amos Malka , ancien chef de la Division du renseignement, a souligné que l’assassinat de Haniyeh est considéré comme une réussite majeure du renseignement, mais ne représente pas un tournant stratégique dans la guerre. Il a souligné l’importance d’utiliser cette réussite pour faire progresser l’accord sur les prisonniers.
  3. Menace du Hezbollah :
    • Yoav Limor , rédacteur en chef des affaires militaires chez Israel Today, a souligné que le Hezbollah pourrait réagir aux actions israéliennes, indiquant la possibilité d’une guerre totale. Il se demande où pourrait être la réponse : serait-ce dans le nord, à Haïfa, à Tel Aviv, ou est-ce que cela déclencherait une guerre plus large ?
  4. La force continue du Hamas :
    • Guy Fearon , correspondant de la Douzième chaîne, a souligné que le Hamas reste fort et qu’Israël n’a pas encore éliminé la menace du Hezbollah, qui peut lancer des centaines, voire des milliers de roquettes, ce qui signifie que la situation sécuritaire ne s’améliorera pas de manière significative après les récents assassinats. .
    • Guy Tzur , ancien commandant des forces terrestres, a souligné que les assassinats sont importants mais ne provoqueront pas de brèche stratégique. Il a souligné la nécessité de fixer de nouveaux objectifs pour la guerre, comme la récupération des prisonniers et l’élimination du mouvement Hamas, qui sont des objectifs qui n’ont pas encore été atteints. Il a ajouté que l’élimination du Hamas n’est pas possible car il n’a pas d’alternative et que, par conséquent, il restera fort, quelle que soit la pression à laquelle il sera exposé.
  5. Changer le front militaire :
    • Tzur a appelé à faire de Gaza un front secondaire et à se concentrer sur la récupération des prisonniers, même si cela impliquait le retrait de certains axes comme Philadelphie et Netzarim, tout en considérant la Cisjordanie et le nord comme front principal.
  6. Réponse du Hezbollah :
    • Lilach Shoval , correspondante aux affaires militaires du journal « Israel Today », a confirmé qu’Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de l’assassinat de Haniyeh, mais a revendiqué la responsabilité de l’assassinat du chef militaire du Hezbollah Fouad Shukr à Beyrouth. Elle a ajouté qu’il existe un large état d’alerte en Israël en réponse à la possibilité d’une réponse du Hezbollah, en plus d’une volonté de frapper le Liban et d’autres régions si nécessaire.

Sur la base de ces analyses, il apparaît que la situation militaire en Israël est complexe et nécessite une réévaluation globale des objectifs et des stratégies.

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