Contexte de la séance d’urgence
- Exiger une enquête : une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU s’est tenue à la demande de l’Iran et avec le soutien de la Russie, de la Chine et de l’Algérie, quelques heures après qu’Israël a assassiné le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.
- Préoccupation internationale : Les membres du Conseil ont exprimé leur inquiétude face à l’expansion du conflit au Moyen-Orient suite à l’assassinat de Haniyeh, qui survient à la lumière des crises en cours à Gaza et à la frontière libanaise.
Positions et déclarations
- Iran : le délégué iranien, Amir Saeed Erawani, a condamné ce qu’il a décrit comme un acte terroriste israélien et a demandé des mesures immédiates pour tenir Israël responsable, y compris en envisageant des sanctions. Il a accusé les États-Unis d’être impliqués dans le soutien à l’assassinat.
- Chine, Russie et Algérie :
- Algérie : L’ambassadeur d’Algérie a condamné la politique d’Israël, et a estimé que cette politique contribue à une vague de violence et de destruction dans plusieurs pays.
- Russie : Le délégué russe a estimé que l’assassinat de Haniyeh constituait un coup dur porté à la médiation et aux négociations, et a souligné la gravité des conséquences potentielles pour la région.
- Secrétaire général de l’ONU : Antonio Guterres a mis en garde contre une dangereuse escalade au Moyen-Orient en raison de l’assassinat de Haniyeh et Fouad Shukr à Beyrouth.
Positions américaines et israéliennes
- États-Unis : Robert Wood, ambassadeur adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, a déclaré qu’il était préférable de ne pas spéculer sur l’impact des événements récents sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient, ajoutant que le déclenchement d’une guerre plus large n’était ni imminent ni inévitable. .
- Israël : Jonathan Miller, l’ambassadeur adjoint d’Israël, a ignoré les commentaires sur l’assassinat de Haniyeh et s’est concentré sur le raid visant le chef du Hezbollah Fouad Shukr. Miller a souligné que l’élimination des terroristes est un pas vers la stabilité.
La position palestinienne
- Le délégué palestinien : Le représentant palestinien adjoint auprès des Nations Unies a estimé que le Conseil de sécurité n’avait pas réussi à imposer un cessez-le-feu à Gaza et a critiqué le fait de permettre à Israël de poursuivre sa guerre sans restrictions ni conséquences, ce qui a conduit à la commission de nouveaux crimes.
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