La situation dans la région du sud du Liban connaît une escalade des tensions après qu’un missile est tombé sur un terrain de football dans le village de Majdal Shams dans le Golan syrien occupé, Israël accusant le Hezbollah d’être responsable de l’incident et menaçant de réagir durement. D’un autre côté, le Hezbollah a nié toute responsabilité dans l’incident et a qualifié les accusations israéliennes de « fausses ».
Commentaires et avertissements
- Le gouvernement libanais : a condamné tous les actes de violence contre les civils et a appelé à la cessation immédiate des hostilités, soulignant que prendre pour cible des civils constitue une violation flagrante du droit international.
- Le ministre libanais des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib : Il a averti que toute attaque majeure lancée par Israël contre le Liban conduirait à une « guerre régionale » et a appelé les États-Unis à faire pression sur Israël pour qu’il fasse preuve de retenue.
- Responsables israéliens : Ils ont menacé le Hezbollah d’une réponse sévère, alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre des Affaires étrangères Israel Katz et le ministre de la Défense Yoav Galant ont souligné le sérieux de la réponse israélienne attendue.
- Forces des Nations Unies au Sud-Liban (FINUL) : a exprimé sa préoccupation quant à la possibilité d’une extension du conflit au Sud-Liban.
Analyses et préoccupations
- L’analyste politique Ibrahim Haidar : Il estime que l’incident de Majdal Shams peut être l’étincelle qui étend la guerre israélienne contre le Hezbollah, mais ce n’est pas la raison principale, notant que Netanyahu tente d’exploiter l’incident pour aggraver la situation.
- L’analyste politique Qasim Kassir : Il estime qu’Israël s’entête à accuser le Hezbollah pour justifier une vaste opération militaire, et que Netanyahu cherche à s’enfuir en intensifiant ses opérations sur le front nord.
Situation sur le terrain
- Hezbollah : Il continue de se préparer à toutes les éventualités, y compris la possibilité d’une guerre généralisée, tout en menant des opérations limitées contre des cibles israéliennes.
- Israël : Il fait face à un « veto » américain pour déclencher une guerre totale, alors que l’administration du président Biden refuse de donner son feu vert à l’invasion.
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