L’Italie a annoncé vendredi la nomination d’un ambassadeur en Syrie pour la première fois depuis 12 ans, ce qui en fait le premier pays du Groupe des Sept grands pays industrialisés à reprendre le travail de sa mission diplomatique à Damas depuis le début de la guerre.
Détails de la décision
Nomination : le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Taiani a confirmé la nomination de Stefano Ravagnan, l’envoyé spécial italien pour la Syrie, comme ambassadeur à Damas. Ravagnan devrait bientôt prendre ses fonctions.
La raison : Tayani a expliqué que cette nomination vise à « faire la lumière » sur la Syrie, soulignant que cette décision intervient après que le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, ait chargé le Service européen pour l’action extérieure d’étudier ce qui pourrait être fait en Syrie.
Lettre à Josep Borrell
Exiger un rôle plus important : la semaine dernière, l’Italie et sept autres pays de l’UE ont envoyé une lettre à Borrell exigeant que le bloc joue un rôle plus actif en Syrie. Les pays signataires de la lettre comprenaient l’Autriche, Chypre, la République tchèque, la Grèce, la Croatie, la Slovénie et la Slovaquie.
La situation humanitaire : La lettre indique que les Syriens continuent de partir en grand nombre, ce qui augmente la pression sur les pays voisins et menace l’apparition de nouvelles vagues de réfugiés à la lumière de l’escalade des tensions dans la région. Les pays signataires ont également exprimé leurs regrets face à la détérioration de la situation humanitaire en Syrie et à la détérioration de l’économie jusqu’à un état déplorable.
Ambassades européennes à Damas
Ambassades ouvertes : Actuellement, il existe 6 ambassades de pays de l’Union européenne opérant à Damas, à savoir les ambassades de Roumanie, de Bulgarie, de Grèce, de Chypre, de République tchèque et de Hongrie.
G7 : Les autres pays du G7 (États-Unis, Japon, Grande-Bretagne, Canada, France et Allemagne) n’ont pas pris la décision de reconduire leurs ambassadeurs en Syrie.
Fond de résolution
Suspension de l’activité diplomatique : L’Italie a rappelé tous ses employés de son ambassade de Damas en 2012 et a suspendu ses activités diplomatiques en Syrie pour protester contre la violence pratiquée par le gouvernement du président Bachar al-Assad contre ses citoyens après le déclenchement de la révolution contre lui.
Cette décision italienne reflète une nouvelle approche dans la gestion de la crise syrienne, dans le contexte des tentatives de l’Union européenne de jouer un rôle plus important en apportant soutien et assistance à la Syrie dans cette période critique.





