Lors d’une session de la Knesset, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a défendu la politique de prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa, en déclarant : « Je suis la direction politique, et la direction permet aux Juifs de prier sur le mont du Temple (Al-Aqsa Mosquée), et j’y ai fait des prières la semaine dernière. Ben Gvir a ajouté qu’il n’y a aucune raison d’empêcher les Juifs d’entrer dans certaines parties du Mont du Temple.
Tensions et réponses :
Réponse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu :
Le bureau de Netanyahu a publié une déclaration en réponse aux déclarations de Ben Gvir, soulignant que la politique d’Israël consistant à maintenir le statu quo dans la mosquée Al-Aqsa n’a pas changé et ne changera pas. Ces déclarations de Netanyahu surviennent à un moment sensible alors qu’il était en visite à Washington et prononçait un discours devant le Congrès.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a répondu :
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a décrit Ben Gvir comme un « allume-feu », soulignant que Ben Gvir « tente de mettre le feu au Moyen-Orient » avec ses déclarations.
Réactions palestiniennes :
- Le Mouvement du Jihad Islamique :
Le Mouvement du Jihad Islamique a condamné les déclarations de Ben Gvir, les considérant comme « une recette pour un bain de sang en violant les valeurs sacrées », notant que ces déclarations créent un environnement propice au nettoyage ethnique. Le mouvement a également appelé les pays arabes qui continuent de normaliser leurs relations avec l’occupation à rompre immédiatement leurs relations.
Effets potentiels
- La situation à la mosquée Al-Aqsa :
Les déclarations de Ben Ghafir pourraient conduire à une escalade des tensions dans la mosquée Al-Aqsa, surtout à la lumière de la situation actuelle, qui est gérée par le Département des dotations islamiques de Jordanie. L’escalade pourrait affecter la sécurité à Jérusalem-Est et provoquer de sévères réactions de la part des Palestiniens et du monde arabe. - Impact sur les relations internationales :
les déclarations de Ben Gvir arrivent à un moment sensible pour Israël, alors qu’il tente d’améliorer ses relations internationales et de renforcer sa position à Washington. Ces déclarations pourraient compliquer les relations avec les pays arabes et la communauté internationale, en particulier à la lumière des appels du mouvement du Jihad islamique aux pays arabes pour qu’ils rompent leurs relations avec l’occupation.