Vendredi dernier, alors que de nombreuses organisations à travers le monde étaient confrontées à des problèmes techniques majeurs, la Chine a réussi à éviter d’être gravement affectée par le problème technique qui provoquait « l’écran bleu de la mort » sur les ordinateurs Windows.
Les raisons de cette distinction sont que la Chine ne s’est pas fortement appuyée sur les logiciels de cybersécurité d’entreprises américaines telles que CrowdStrike, mais a plutôt choisi de s’appuyer sur des entreprises technologiques locales telles qu’Alibaba, Tencent et Huawei. Ces entreprises chinoises dominent le secteur des services cloud en Chine, ce qui les a aidées à éviter d’être affectées par les perturbations qui ont affecté les systèmes mondiaux.
En Chine, les impacts limités se sont souvent limités aux entreprises et institutions étrangères présentes dans le pays, certains utilisateurs chinois des médias sociaux se plaignant de problèmes d’accès aux services de certaines chaînes hôtelières mondiales telles que Sheraton, Marriott et Hyatt.
Ces dernières années, la Chine a pris des mesures significatives pour remplacer les systèmes techniques étrangers par des alternatives nationales, ce qui a abouti à l’émergence de ce que l’on appelle le « splinternet », un système indépendant de l’infrastructure technologique mondiale. Cette tendance aide la Chine à maintenir sa stabilité technique et renforce sa capacité à protéger sa sécurité nationale.