Les Nations Unies ont salué les discussions qui ont eu lieu à Genève entre les parties belligérantes au Soudan, les qualifiant de « premier pas encourageant ». Cette annonce intervient quelques heures avant la fin de la réunion entre les deux parties, à laquelle a participé un envoyé des Nations Unies.
Détails des discussions :
- L’envoyé de l’ONU : l’envoyé diplomatique algérien Ramtane Lamamra, qui a exprimé son optimisme quant à la volonté des deux délégations d’engager un dialogue sur les questions critiques liées à la situation au Soudan.
- Focus : Les discussions ont porté sur l’aide humanitaire et la protection des civils. Des experts en affaires humanitaires, sécuritaires et militaires des deux parties y ont participé.
- Séances : Les discussions se sont déroulées du 11 au 19 juillet à Genève en séances à huis clos, où Lamamra a rencontré les deux délégations alternativement au cours d’une vingtaine de séances.
La situation au Soudan :
- Conflit : Les combats font rage au Soudan depuis avril 2023 entre l’armée dirigée par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide dirigées par le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo Hemedti.
- Victimes et déplacements : Le conflit a entraîné la mort de milliers de personnes et le déplacement de plus de 10 millions de personnes, et environ 25,6 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population du Soudan, sont confrontées à une grave insécurité alimentaire, selon un rapport soutenu par les Nations Unies. à la fin du mois de juin dernier.
Déclarations de l’ONU :
- Alessandra Veloce : La porte-parole des Nations Unies a confirmé que Lamamra « compte désormais sur les deux parties pour traduire rapidement leur volonté d’engager un dialogue avec lui en progrès tangibles sur le terrain, que ce soit dans la mise en œuvre des accords existants ou à travers d’éventuels engagements unilatéraux ».
Déclarations américaines :
- Linda Thomas-Greenfield : La représentante permanente des États-Unis auprès du Conseil de sécurité a souligné qu’il n’y a pas de solution militaire au Soudan et a souligné que son pays exerce des pressions sur les pays qui fournissent des armes aux deux parties au conflit.
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