L’accord signé par la France, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne pour développer des missiles de croisière à longue portée s’inscrit dans le contexte d’une tentative de renforcer leurs capacités de défense européennes et de combler le vide apparu lors de la guerre russe en Ukraine. L’objectif de ces missiles est de renforcer la dissuasion militaire et de fournir des capacités de défense avancées qui contribuent à la stabilité et à la sécurité de la région.
Les missiles de croisière se caractérisent par leur capacité à voler à basse altitude, ce qui les rend difficiles à détecter par les systèmes radar. Cette décision fait revivre une classe d’armes auparavant interdites par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé en 1987, qui interdisait les missiles nucléaires et conventionnels lancés depuis le sol avec une portée comprise entre 500 et 5 500 kilomètres.
Pour l’OTAN et les pays européens participant à cet accord, cette étape s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à faire face aux défis de sécurité contemporains et à garantir la capacité d’autodéfense et de dissuasion efficace face aux menaces régionales.