Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Badr Abdel Ati au Caire, a confirmé les positions identiques entre l’Égypte et la Jordanie sur la question palestinienne, soulignant que le déplacement des Palestiniens constitue une « ligne rouge » pour les deux pays. Al-Safadi a déclaré qu’Israël avait commis des crimes de guerre sans précédent dans l’histoire moderne au cours des 278 jours d’agression contre la bande de Gaza, notant que la Jordanie et l’Égypte s’accordent sur la nécessité de mettre fin à l’agression et à la catastrophe humanitaire qu’elle a provoquée.
Al-Safadi a expliqué que la communauté internationale doit agir et soutenir le droit international pour prendre des mesures visant à mettre fin à l’agression, rappelant les récents crimes commis par l’armée d’occupation israélienne, tels que le bombardement de réfugiés à Khan Yunis, qu’il a décrit comme un autre crime de guerre. . Il a ajouté que l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) est la cible de l’occupation et qu’il n’existe aucune autre organisation capable d’accomplir ses tâches, ce qui montre la tentative de l’occupation de liquider l’UNRWA et la cause palestinienne.
Al-Safadi a souligné que le déplacement des Palestiniens est une ligne rouge pour l’Égypte et la Jordanie, soulignant leur rejet des approches du « jour d’après » à Gaza qui ne considèrent pas la bande de Gaza comme faisant partie des territoires palestiniens occupés, avertissant que laisser le sort des Palestiniens la région aux mains d’Israël menace la sécurité de la région et la paix internationale. Il a souligné que les crimes israéliens en Cisjordanie compromettent le processus de paix, notant que l’expansion de la situation en Cisjordanie contribue à la possibilité du déclenchement d’une guerre régionale globale.
Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdel Ati a déclaré que le contrôle exercé par l’occupation sur le terminal de Rafah du côté palestinien expose les Palestiniens à une catastrophe humanitaire, notant qu’il a discuté avec son homologue jordanien du risque d’escalade à Gaza d’une manière qui pourrait conduire la région entière à une guerre globale.