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Le Niger, le Mali et le Burkina Faso déclarent leur unité en tant que « confédération » et prennent leurs distances avec la CEDEAO

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Le Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois pays d’Afrique de l’Ouest dirigés par des juntes militaires, ont signé samedi un traité de « confédération » à Niamey. Cette évolution reflète la détermination de ces pays à suivre une voie commune en dehors de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui les exhorte à revenir à un régime démocratique.

Détails de l’accord

  • Premier sommet de l’Alliance des États du Sahel : L’accord a été signé lors du premier sommet de l’Alliance des États du Sahel, signalant une alliance plus étroite entre ces pays voisins dans la région du Sahel déchirée par la rébellion.
  • Pouvoir militaire : les juntes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont pris le pouvoir grâce à une série de coups d’État entre 2020 et 2023, rompant les liens militaires et diplomatiques avec les alliés régionaux et les puissances occidentales.
  • Déclarations du général Abderrahmane Tiani : Le commandant militaire du Niger a qualifié le Sommet du Sahel de “l’aboutissement de notre volonté commune résolue de restaurer notre souveraineté nationale”.

Rejet à la CEDEAO

  • Formalisation du traité : L’officialisation du traité instituant une « confédération » traduit le rejet du Niger, du Mali et du Burkina Faso par la communauté économique régionale de la CEDEAO.
  • Déclarations des chefs militaires : Le général Tiani a confirmé à ses homologues du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et du Mali, le colonel Assimi Goita, que les peuples de leurs pays ont complètement tourné le dos à la CEDEAO.

Prochaines étapes

  • Coordination politique, économique et de défense : On ne sait pas encore clairement comment la coalition sahélienne coordonnera les relations politiques, économiques et de défense, à la lumière de la lutte qui dure depuis 10 ans contre le « terrorisme » et le développement économique.
  • Force conjointe : En mars, les trois pays ont convenu de former une force conjointe pour faire face aux menaces sécuritaires sur leurs territoires.
  • Actions diplomatiques et projets économiques : les pays ont convenu de coordonner leurs actions diplomatiques, de créer une banque d’investissement et un fonds de stabilisation, et de mettre en commun leurs ressources pour mettre en place des projets dans des secteurs stratégiques tels que les mines, l’énergie et l’agriculture.

Retour d’expérience de la CEDEAO

  • Efforts diplomatiques : La CEDEAO a déployé des efforts diplomatiques pour dissuader les trois pays de se retirer de l’alliance vieille de 50 ans.
  • Sanctions économiques : La CEDEAO avait précédemment imposé de fortes sanctions économiques aux trois pays et fait allusion à une intervention militaire pour restaurer la légitimité de certains d’entre eux.
  • Impact sur l’intégration régionale : La scission menace de mettre fin à des décennies d’intégration régionale et pourrait conduire à une déconnexion chaotique des flux commerciaux et de services s’élevant à environ 150 milliards de dollars par an.

Cette évolution reflète un changement majeur dans le paysage politique, économique et sécuritaire en Afrique de l’Ouest, avec des implications potentielles pour la stabilité régionale et l’intégration économique.

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