Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a soumis une demande surprise visant à émettre des mandats d’arrêt contre des dirigeants d’Israël et du Hamas, liés aux événements survenus à Gaza le 20 mai. Il était prévu qu’une équipe judiciaire recueille des preuves dans la région, mais ce plan a soudainement changé en raison de la demande de mandat.
La décision a soulevé de grandes tensions et a eu un impact négatif sur la coopération opérationnelle avec les États-Unis et a provoqué la colère de la Grande-Bretagne, car ces pays figuraient parmi les plus éminents partisans de la visite initialement prévue. Malgré cela, cette décision a reçu le soutien d’autres pays comme la France, la Belgique, l’Espagne et la Suisse, qui ont mis en évidence des divergences politiques concernant le rôle et l’indépendance de la Cour.
La Cour pénale internationale ne dispose pas de force de police pour exécuter les mandats d’arrêt, mais s’appuie plutôt sur la coopération des États membres qui ont ratifié le Traité de Rome. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Cour pour enquêter sur les crimes de guerre et poursuivre les individus impliqués, selon une évaluation des éléments de preuve dont dispose le Procureur.