Aujourd’hui vendredi, les stations-service du Pakistan ont entamé une grève ouverte à l’appel de la Petroleum Traders Association pour protester contre l’imposition par le gouvernement pakistanais d’une taxe de vente de 0,5 % sur le commerce du pétrole. La grève est intervenue après l’échec des négociations entre l’association et le gouvernement, et la fermeture des stations-service dans tout le pays a été annoncée, à l’exception de certaines stations qui n’ont pas adhéré à la grève.
L’appel à la grève a provoqué de longues files de citoyens devant les gares hier soir, tandis que l’Association des commerçants du pétrole a averti que la grève se poursuivrait si le gouvernement ne répondait pas à ses revendications. De leur côté, l’Autorité de régulation du pétrole et du gaz et le ministère pakistanais de l’Énergie ont nié l’existence d’une pénurie de produits pétroliers, confirmant la disponibilité de quantités suffisantes dans tout le pays.
Alors que le nouveau Premier ministre s’est engagé à former son gouvernement et à se concentrer sur les changements et l’unité du pays, cette grève reflète les tensions économiques et politiques auxquelles le pays est actuellement confronté.