La nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Nature, a confirmé que les oiseaux volants, tels que les aigles et les faucons, utilisent leurs poumons pour bien plus que simplement respirer pendant le vol. Il a été découvert que les poumons des oiseaux contiennent un sac aérien qui augmente la force qu’ils utilisent pour faire fonctionner leurs muscles de vol, les aidant ainsi à rester en l’air pendant de longues périodes sans avoir besoin de mouvements intenses des ailes.
Les chercheurs ont montré que ce sac aérien, connu sous le nom de diverticule sous-pectoral, renforce la force des muscles thoraciques des oiseaux volants, ce qui contribue à maintenir leurs ailes dans une position horizontale stable. L’équipe de recherche a utilisé des modèles numériques pour étudier l’effet de ce sac aérien sur le travail du muscle pectoral et a découvert qu’il améliore le bras de levier du muscle pectoral, aidant ainsi les oiseaux à voler plus efficacement.
Cette découverte réinvente la relation entre la respiration et le mouvement chez les oiseaux, montrant que les poumons ne sont pas seulement des outils de respiration mais jouent un rôle essentiel dans la mécanique de vol des oiseaux en plein essor.
