Jeudi, à huit heures du matin, la période de propagande pour la 14e élection présidentielle iranienne a pris fin et le pays est entré dans une période de silence électoral. Les centres de vote ouvriront leurs portes après 24 heures pour recevoir les électeurs.
Un appel au silence électoral
La Commission électorale nationale a appelé les candidats, les partis, les cercles politiques et le peuple iranien à cesser toute activité promotionnelle pour ou contre l’un des candidats. Elle a également exhorté les électeurs à ne pas emporter de matériel promotionnel le jour du vote.
Préparez-vous à voter
Environ 61 millions de citoyens ont le droit de voter demain pour choisir un nouveau président iranien, succédant à feu Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai dernier.
Période de campagne électorale
La propagande électorale a commencé le 12 juin et s’est poursuivie pendant 16 jours, au cours desquels les six candidats – approuvés par le Conseil des gardiens – ont présenté leurs programmes électoraux sur différents niveaux économiques, culturels et sociaux, y compris la politique étrangère.
Retraits des candidats
Le candidat conservateur Amir Hossein Qazizadeh Hashemi s’est retiré hier soir, et le maire de Téhéran, Ali Reza Zakani, s’est retiré ce matin, en soutien aux chances des candidats conservateurs aux élections.
Finalistes
La liste définitive approuvée par le Conseil des Gardiens pour la présidence du pays comprend 3 candidats issus du mouvement conservateur :
- Muhammad Baqir Qalibaf – Président du Parlement
- Saeed Jalili – ancien secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale
- Mustafa Pourmohammadi – ancien ministre de l’Intérieur
Outre un candidat du mouvement réformateur :
- Masoud Pezeshkian – ancien ministre de la Santé
