- Février : Moody’s abaisse la note du Ghana de B3 à Caa1, invoquant un « risque de crédit très élevé ». Fitch l’a précédé en abaissant la note du pays de « B » à « B- » en janvier.
- Mars : La banque centrale du Ghana relève les taux d’intérêt de 250 points de base à 17 % pour lutter contre l’inflation et la faiblesse de la monnaie.
- Avril : Le Parlement approuve l’imposition d’une taxe « électronique » sur les paiements électroniques.
- Mai : Le ministre des Finances Ken Ofori-Atta annonce que le Ghana gérera sa dette sans l’aide du FMI.
- Juillet :
- 1er juillet : Le gouvernement change de position et entame des négociations avec le Fonds monétaire international pour obtenir un prêt au milieu des protestations contre les conditions économiques.
- 20 juillet : le Parlement approuve un prêt de 750 millions de dollars de la Banque africaine d’import-export.
- Août : La banque centrale relève à nouveau les taux d’intérêt alors que l’inflation continue d’augmenter.
- Décembre :
- 5 décembre : Le Ghana lance un échange de dette intérieure pour faire face à l’augmentation des paiements de la dette.
- 12 décembre : Le Ghana et le FMI parviennent à un « accord au niveau des services » sur un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars avec restructuration de la dette.
- 20 décembre : le Ghana annonce qu’il fera défaut sur la majeure partie de sa dette extérieure.
- 22 décembre : Les fonds de pension locaux sont exemptés de l’échange de dettes locales après que les syndicats ont menacé de déclencher une grève générale.
2023
- Janvier : Le Ghana demande une restructuration de sa dette dans le cadre du processus du cadre commun du G20.
- Février : Le ministère des Finances du Ghana clôture son échange de dette intérieure avec la participation d’environ 85 % des détenteurs d’obligations « éligibles ».
- Mars : Le gouvernement entame des négociations sur une restructuration de la dette d’un montant de 13 milliards de dollars avec les détenteurs d’euro-obligations.
- Mai : Les créanciers officiels forment un comité dirigé par la Chine et la France et s’engagent à restructurer leurs prêts.
- Juin : Le Ghana envoie une proposition de restructuration aux créanciers officiels.
- Octobre : Le Ghana et le FMI parviennent à un accord au niveau des services sur la première revue du programme de prêt de 3 milliards de dollars, et le ministère des Finances propose une réduction de 30 à 40 % pour les détenteurs d’obligations.
2024
- 12 janvier : Le Ghana conclut un accord préliminaire pour restructurer sa dette d’une valeur de 5,4 milliards de dollars avec ses créanciers officiels.
- Février : le président ghanéen remplace le ministre des Finances Ken Ofori-Atta par son adjoint Mohamed Amin Adam.
- Mars : Le Ghana et l’International Bondholders Group entament des négociations formelles.
- Avril : Le Ghana et les détenteurs d’obligations ne parviennent pas à trouver un accord.
- Mai : Le gouvernement du Ghana a confirmé avoir reçu un projet de protocole d’accord de la part de ses créanciers bilatéraux.
- Juin : Le Ghana et les détenteurs d’euro-obligations parviennent à un accord préliminaire sur la restructuration des obligations en dollars.
Le Ghana a traversé une série d’étapes complexes pour restructurer sa dette, allant des défis économiques et des dégradations de sa cote de crédit à la conclusion d’accords avec le Fonds monétaire international et les créanciers bilatéraux et internationaux. Cette voie a impliqué de longues négociations, des changements dans les politiques économiques et des pressions importantes sur le gouvernement pour qu’il trouve des solutions durables à sa crise financière.
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