La violence résultant des balles perdues en Irak constitue une menace sérieuse qui affecte la vie des citoyens de manière dévastatrice. En avril, Muhammad Akram, 4 ans, a été grièvement blessé lorsqu’une balle perdue a pénétré le toit de sa maison et lui a touché la tête, menaçant de provoquer une tétraplégie et des dommages permanents à sa santé. Ces incidents ne sont pas des cas rares en Irak, où des balles sont tirées au hasard lors d’occasions de célébration et de conflits quotidiens, ce qui indique une prolifération généralisée des armes dans un pays qui souffre encore des répercussions de guerres et de conflits depuis des décennies.
Les estimations indiquent qu’il y a environ 7,6 millions d’armes à feu en possession de civils en Irak, et ces chiffres ont augmenté à un rythme de 3 à 5 % par an depuis 2017. Les efforts officiels pour lutter contre ce phénomène consistent notamment à exhorter les civils à enregistrer leurs armes et à fournir des compensations financières pour acheter des armes, mais les défis restent grands, notamment en ce qui concerne le contrôle de l’État sur les armes lourdes et moyennes.
En outre, les inquiétudes augmentent en raison de l’utilisation d’armes par des groupes armés, des partis et des tribus, qui accroissent les niveaux de violence et les tensions dans la société irakienne. Le contrôle de ces armes reste un défi majeur qui nécessite des efforts continus pour faire respecter la loi et renforcer la sécurité et la stabilité du pays.